Petites Mains est un film ancré dans l'Île-de-France qui explore la vie quotidienne des femmes de chambre d'un grand hôtel parisien. Réalisé par Nessim Chikhaoui, ce projet met en lumière la diversité et l'authenticité de la région en choisissant des décors franciliens, de Paris à Montreuil, et en intégrant la communauté locale dans le processus de réalisation. Des lieux emblématiques pour le réalisateur, comme la Cité Champtier du Coq à Evry-Courcouronnes, offrent un cadre réaliste à l'histoire, tandis que la collaboration avec des habitants en tant que figurants renforce le lien avec la population locale. À découvrir dès sa sortie en salles le 1er mai.
Chiffres clefs
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Jours de tournages27
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Professionnels employés164
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Décors naturels franciliens17
Synopsis
Rien n’avait préparée Eva à l’exigence d’un grand hôtel. En intégrant l’équipe des femmes de chambres, elle fait la connaissance de collègues aux fortes personnalités : Safietou, Djaoua, Violette et Simone. Entre rires et coups durs, la jeune femme découvre une équipe soudée et solidaire face à l’adversité. Lorsqu’un mouvement social bouscule la vie du palace, chacune de ces « petites mains » se retrouve face à ses choix.
L'Essence francilienne du film : tournages et partenaires de proximité
Pour le réalisateur Nessim Chikhaoui, le choix de tourner son film "Petites Mains" en Île-de-France revêtait une importance particulière, notamment en raison de ses liens avec la région. Originaire d'Evry-Courcouronnes, le réalisateur a ancré son œuvre dans les décors familiers de sa jeunesse. En mettant en scène son histoire dans cette région riche en contrastes, il a pu mettre en lumière la diversité de l'Île-de-France.
Sur 27 jours de tournages, 17 décors franciliens ont été utilisées : de la Cité Champtier du Coq, au Parc de la Dame du Lac à Evry-Courcouronnes, en passant par les couloirs feutrés des hôtels parisiens comme l’Hôtel Bristol, ou encore le Pont Alexandre III, chaque lieu de tournage a été choisi avec soin, avec l'accompagnement de Film Paris Region, pour refléter au mieux l'univers du film.
En choisissant 44 prestataires franciliens, la production a apporté son soutien à l'économie régionale tout en tirant profit du savoir-faire et de l'expertise des professionnels de la région francilienne. Des besoins en matériel de tournage avec TranspaCam à la phase de post-production avec CGEV pour les effets visuels, toutes les étapes de la réalisation ont été confiées à des entreprises implantées en Île-de-France.
En plus de son engagement envers la région, la production du film "Petites Mains" a également marqué son soutien à l'environnement. Un aspect notable de cette démarche est l'utilisation du Carbon Clap', un outil qui permet de mesurer l'impact carbone d'une production audiovisuelle.
Évry-Courcouronnes : Un épicentre culturel et cinématographique
La ville d'Évry-Courcouronnes incarne une fusion entre modernité et héritage historique. Ancien lieu de tournage du premier film de Nessim Chikhaoui, "Placés", cette localité a vu se dérouler une collaboration fructueuse entre le réalisateur et la population locale. Comme l'a souligné Chikhaoui : "Déjà, il y a trois ans, lors du tournage de "Placés", nous avions été très bien accueillis par la population locale. Certains membres de l'équipe technique nous avaient même promis de revenir tellement ils s'étaient sentis à l'aise."
Au cours des dernières décennies, cette ville nouvelle est devenue un centre urbain majeur. Son paysage architectural diversifié offre une toile de fond idéale pour une variété de genres cinématographiques. Les traces de son passé médiéval, mêlées à ses imposants ensembles de bâtiments modernes en brique et en béton, offrent un réel contraste visuel. Les célèbres logements pyramides, emblèmes de son ambition architecturale, ajoutent une dimension unique à son paysage urbain. En tant que tel, Évry-Courcouronnes se présente comme un cadre cinématographique d'exception, capable d'enrichir visuellement et narrativement toute production cinématographique qui choisit ses rues comme décor.
Un engagement cinématographique fort
Plus qu'un simple décor, Évry-Courcouronnes s'est affirmée comme un acteur majeur de la scène cinématographique locale. Lucie Clémentine Blanquart, du bureau d'accueil des tournages de la ville, a partagé que le film "Petites Mains" avait été son projet préféré de 2023. Elle explique cette préférence par l'approche naturelle d'inclusion adoptée par le réalisateur envers les habitants du quartier. Le tournage s'est en effet remarquablement adapté à la vie quotidienne de la communauté locale où il s'est implanté. Cette harmonie entre la production et le tissu social du quartier a été perçue comme un exemple de collaboration réussie entre l'industrie du cinéma et la population locale. En impliquant activement les habitants dans le processus de création, le réalisateur a non seulement enrichi l'authenticité du film, mais a également renforcé les liens entre la communauté et l'industrie cinématographique. En apportant son soutien à la ville d'Évry-Courcouronnes dans l'établissement de son bureau d'accueil des tournages, Film Paris Region a contribué à faciliter cette intégration harmonieuse du septième art dans la vie quotidienne de la communauté locale.
Diversité au cœur du film : une collaboration enrichissante avec la communauté locale
Le film "Petites Mains" se distingue par sa représentation authentique et diversifiée, tant au niveau de son intrigue que de son processus de création. Avec un synopsis mettant en lumière une équipe de femmes de chambres aux personnalités variées, le film offre un tableau riche en nuances. Cette diversité se reflète également dans les coulisses du tournage, où le réalisateur Nessim Chikhaoui a pris soin d'intégrer la communauté locale à différents niveaux.
En s'appuyant sur ses liens personnels avec le quartier du Champtier du Coq et ses amis locaux, le réalisateur a su créer un environnement propice à la collaboration qui ne s'est donc pas limitée à l'utilisation de décors : ce dernier a également intégré des habitants d'Evry-Courcouronnes dans le processus de figuration.
« C'est encore une fois grâce à mes amis qui font partie du bureau, Abdes Abdelmoumen et Soma Touré, que j'ai pu organiser la figuration. Je voulais des habitants authentiques du quartier, alors je leur ai demandé de me recommander des profils correspondants. Certains étaient des connaissances, d'autres des personnes recommandées. Au final, plusieurs habitants ont participé au film et sont d'ailleurs crédités dans le générique de fin »
Selon Abdes Abdelmoumen, Chef de service médiation de la ville, l'objectif était de « mettre en avant la ville de façon positive en faisant se rencontrer, au travers des figurants, toutes les générations ». Il souligne également que « recevoir un tournage est une chance pour pouvoir rassembler les habitants mais aussi commerçants et bailleurs », ajoutant que « voir la ville à l’écran favorise la cohésion ainsi que le bon vivre ensemble »
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