Le Bazar de la Charité

"Le Bazar de la Charité"

Un incendie exceptionnel en plein coeur de Paris

Publié le 22 novembre 2019
  • Pro

TF1 dévoile les deux premiers épisodes de la série Le Bazar de la Charité, réalisée par Alexandre Laurent, produite par Iris Bucher pour TF1 et coproduite par Netflix.

  • 11.5M€

    Budget total
  • 70

    jours de tournage en Île-de-France
  • 438 000€

    Subvention de la Région Île-de-France

Partant d’un fait historique, le premier épisode prend place le matin du 4 mai 1897, jour de l’inauguration du Bazar de la Charité, rue Jean Goujon dans le 8e arrondissement de Paris. La journée est un succès et la bonne société se presse quand un incendie se déclare, incontrôlable. Une centaine de personnes vont périr : des femmes uniquement. Trois survivantes (interprétées par Audrey Fleurot, Camille Lou et Julie de Bonna) verront leur destin bouleversé dans cette société patriarcale de la fin du XIX e Siècle.

Catherine Rambert, auteure de la série, porte l'idée depuis 2007. Tournée en 70 jours entièrement en Île-de-France pour un budget total de 11.5 M€, la série a engagé des moyens colossaux pour rendre la reconstitution de la capitale la plus réaliste possible. La Région Île-de-France a octroyé au projet une subvention de 438 000 euros, incluant un bonus pour dépenses exceptionnelles de fabrication.

Bien que l’extérieur du bazar et la plupart des rues parisiennes ont été filmé en décors naturels, quasiment sans retouche numérique comme le quartier de Notre-Dame, certaines rues ont été intégralement reconstituées pour l’occasion. Le chef décorateur Hervé Gallet s’est installé aux studios de Bry-sur-Marne (94) pour filmer « la rue des anarchistes » sur le backlot.

L’incendie du bazar (dans le premier épisode) a nécessité à lui seul 18 jours de tournage, dont six en extérieur et treize en intérieur. L’intérieur, reconstitué en bois ignifugé dans les Studios de Bry, a nécessité la présence permanente de pompiers et l’intervention d’équipes spécialisées. Pour l’extérieur, réalisé au cœur de Paris, seul des ilots de fumée ont été autorisés pour des raisons de sécurité, le reste ayant été reproduit en images 3D.